Revue de Presse Web de hier :
- Vidéo : Youtube propose son player "embedable" en version HTML5. Il s'agit d'une iFrame incluant une page comme celle-ci contenant le player et ses dépendances, le fallback Flash étant inclus au besoin. Même si le journaliste s'en étonne, car Youtube avait fait un rapport critique (résumé dans cette news) sur son expérience HTML5, il faut tout de même rappeler que cette critique est valable aujourd'hui, et ne le sera plus dans le futur (1 an ?), et que bien peu de sites ont la grille de critères de Youtube. D'autant que ce nouveau player est en phase d'expérimentations et est fait de manière à recevoir des feedbacks de la part des développeurs, une bonne manière donc de prévoir le futur. Ravi de voir cette confirmation que Google n'abandonne pas la partie.
- Vidéo : tutoriel pour construire soi même un player video HTML5, avec fallback Flash. Il manque la partie la plus compliquée qui est une API unifiée à l'un ou l'autre player et avec des skins similaires, mais le but avoué du tuto est de faire découvrir <video> et son API JS, à vous donc d'implémenter le reste. Ou de choisir parmi la pléthore de librairies "video HTML5" (si quelqu'un a un tableau comparatif des fonctionalités de ces librairies, je prends, j'en aurais besoin pour mon intervention Paris Web)
- Mobile : des chiffres français sur le Web Mobile. 30% des français ont un forfait Web Mobile. Il y a même 2 millions de comptes ouverts data uniquement (les "clés 3G" pour Netbook ou les Sim pour iPad, probablement une majorité de pros ?), et d'après les projections (qui valent ce qu'elles valent) cela donnerait une majorité de français utilisant le Web mobile d'ici à 2 ans. La bonne nouvelle pour les développeurs, c'est qu'ils peuvent compter sur la présence très forte de navigateurs modernes (utilisation de HTML5 et CSS3), la mauvaise est qu'il n'est pas aisé d'avoir un site à la fois desktop et mobile et que les conntraintes (taille d'écran, touchscreen ou pas, réseau rapide ou pas, utilisation nomade ou pas ...) se multiplient.
- Applications : l'histoire impressionnante du code de GMail. De 10 000 lignes de JS à son lancement en 2004, ils en sont aujourd'hui à 443 000 lignes (hors commentaires), mais cela inclue Buzz, les chats video et audio et la partie SMS et des fonctionalités disponibles dans le labs. Dès le début ils ont innové en créant des outils côté serveur pour vérifier et valider le code JS, ce qu'ils ont fait évolué ensuite en un compilateur qui ré-écrit le code, dont les outils Closure sont issus. Issu de cette conférence, il se dit un peu partout que JS a même remplacé Java côté serveur, mais ce n'est pas écrit dans les slides et je ne peux pas accéder à la vidéo pour confirmer ces rapports. Depuis le début ils maîtrisent la génération de JS en fonction des besoins client : spécialisation par langue, par vue, par type d'utilisation, ne délivrant ainsi que le code qui sera le plus probablement utilisé pour chaque type d'utilisateur, ce qui correspond à énormément de combinaisons possibles, en plus d'avoir un mécanisme de lazy-loading. Ils se sont mis un peu tardivement à l'orienté objet, ont inventé un langage de templating commun et performant entre java et JS et passent à HTML5 très rapidement avec l'offline et le drop de fichiers, ainsi qu'à CSS3. Bref, vu les contraintes, la manière de coder et la capacité de développement de l'équipe Gmail, je crois qu'il faut arretter de se comparer et de dire "comme gmail" :)
Articles et liens partagés via RSS, Twitter, Facebook (twitter + blog ou blog seul), identi.ca, Delicious, Mail .
"30% des français ont un forfait Web Mobile"
et quel pourcentage s'en sert effectivement ?
et dans ces utilisateurs, quel pourcentage s'en sert pour autre chose que de l'utilitaire pur ? (météo, horaire de train, itinéraire)
(je me passe de commentaire sur les "projections"... :D)
Rédigé par : rophle | 27/07/2010 à 15:36